Edito du Curé – dimanche 7 décembre 2025

lelien

« Le loup habitera avec l’agneau (…) Sur le nid du cobra, le nourrisson s’amusera » (Is 11, 6.8)

Tels sont les signes qui annoncent « le Nouveau David » dès les premières semaines de l’Avent. Jamais je n’ai entendu une telle vision optimiste proclamée avec autant de conviction. Dans ce texte d’Isaïe, les contraires se touchent, les extrêmes se croisent, les parallèles s’entrecroisent…

De deux choses l’une : ou cette vision du prophète est un conte de fée raconté aux enfants en manque de sommeil, ou c’est une véritable ère nouvelle qui s’inaugure avec la venue du Nouveau David. Pour les premiers auditeurs d’Isaïe, cette vision est d’inspiration divine et donc digne de foi ; surtout qu’elle réconforte un peuple apeuré par l’avancée des Assyriens aux portes de Jérusalem. Leurs prouesses militaires annoncent un siège de la ville et la déportation des populations. Toutes les promesses de Dieu deviendraient alors caduques avec l’exil qui s’annonce. L’histoire du Peuple pourrait basculer, ainsi que son espérance, gage de la fidélité au Dieu de leurs pères.

Les images d’une « harmonie des contraires » ne sont-elles pas le signe de la toute-puissance du Dieu de l’Alliance, un Dieu capable de reprendre en main le destin de ses créatures que le péché a détourné de sa trajectoire initiale ? Ces images du Prophète qui nous paraissent se former à contre-courant constituent l’état originel de la création voulue par Dieu où l’harmonie était le maître mot…

Rappelons-nous que c’est sous la pression de l’exil qu’Isaïe annonce l’avènement d’un rameau qui sort de la souche de Jessé. Configuré à David, ce Rameau prélude les temps messianiques, le temps du « Nouveau David ». Avec le Messie attendu, Emmanuel-avec-nous, commencera alors le temps de la reconquête de ce qui a été disloqué, la restitution de ce qui a été arraché à la création blessée et blasée… La vision du prophète nous renvoie à la Genèse, au Jardin d’Eden où toute la création vivait dans l’harmonie avant l’incursion du péché originel : Adam et Eve vivaient sans savoir qu’ils étaient nus (Gn 2, 25). Leur désobéissance aux ordres de Dieu a changé leur perception innocente des choses. La concupiscence est entrée à l’œuvre et ils ont découvert qu’ils étaient nus. L’exercice de leur libre-arbitre a conduit à une désaffection de l’amour de Dieu. Si l’exil est souvent présenté comme punition de Dieu, elle est aussi la figure d’Adam et Eve hors du Paradis. De l’exil, Dieu déploie sa puissance en raison de sa fidélité.

Une lecture christologique de ce texte d’Isaïe nous montre que le Messie attendu vient restituer à la créature ce que le péché a disloqué: ce que la désobéissance a engendré, le règne de l’obéissance le restaure, ce que le péché de la concupiscence a abîmé dans la création, la grâce le régénère, ce que la loi a posé comme interdit, l’amour l’amène à sa perfection. L’Apôtre Paul dira plus tard : « Frères, vous n’êtes plus sous la loi, mais sous la grâce » (Rm 6,14). En fait, avec les temps nouveaux qui s’annoncent, la nature originelle voulue par Dieu reprend ses droits. Ne l’oublions pas, le serpent n’a commencé à mordre notre talon qu’après la désobéissance de nos proto-parents.  On ne saurait comprendre et vivre le temps de l’Avent, l’attente de Jésus, si on ne situe pas ce texte dans son contexte, celui de la restauration de la création, qui est le dessein éternel du Père !

Avec le temps de l’Avent, nous sommes entrés de plain-pied dans le temps du croisement des lignes parallèles, le temps où les  pseudo-différences  laissent la place à un encastrement sans bavure et à une articulation sans résistance : la loi fait place à la grâce, Jean-Baptiste à Jésus : « Celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales ». La période que la venue du Messie inaugure est digne d’un évènement qu’il faudrait « préparer ». Dieu a commencé d’abord par préparer le Précurseur de son Fils, le Messie attendu. De la conception à la naissance de Jean-Baptiste, tous les événements orientent à une double attitude : l’interrogation et l’émerveillement : « que sera cet enfant ? La main de Dieu est sur lui ! » (Lc 1, 66). Avec cette puissance de Dieu qui agit dans sa vie, Jean-Baptiste souffle sur le peuple en attente de libération « les paroles de feu ». Il annonce le grand retour annoncé sous l’énigme de « Racine de Jessé », l’étendard vers lequel afflueront toutes les nations, celui qui ramène les déportés d’Israël (Is 11, 10-16).

Avec le temps de l’Avent, Dieu projette de tout « réinitialiser ». Le langage de l’informatique nous permet de faire le parallèle et de comprendre la profondeur théologique et catéchétique de ce verbe, « réinitialiser », une procédure de remise à l’état d’usine d’un appareil. Avec l’avènement de son Fils, Dieu reprend tout à zéro. Le Fils vient tout récapituler et donner une orientation nouvelle à la création. L’Avent n’est pas seulement un évènement historique, une attente du Fils de Dieu qui s’est incarné à un instant « t » dans l’histoire de l’humanité. C’est aussi un événement actuel, présent et continuel. La récapitulation associée à la venue du Messie s’opère concrètement et continuellement par et dans le bain du baptême qui suppose la conversion ou initie à la conversion. Si une telle démarche est intérieure, elle requiert aussi des signes visibles, des actes concrets qui nous engagent et certifient notre volonté de nous tourner vers Celui qui vient. Ainsi « se préparer », c’est produire les fruits dignes d’une conversion authentique. St Paul nous conseille quelques attitudes lumineuses : « accueillez-vous mutuellement…, soyez d’accord les uns avec les autres…, rendez gloire à Dieu, par le Christ… ». Jean-Baptiste, avec sa verve, dénonce la cupidité de ceux qui viennent l’écouter : « Engeance de vipère… », une hypocrisie avérée ! Avec le temps de l’Avent, la Promesse annoncée frappe à notre porte, l’Astre d’en haut pointe à l’horizon. Sa lumière éclaire déjà nos cœurs brumeux et les inonde de sa joie. A nous d’accueillir cette lumière et de la communiquer !

« Dieu de puissance et de miséricorde, ne laisse pas les soucis de nos taches présentes entraver la démarche de ceux se hâtent à la rencontre de ton Fils… » (Prière d’ouverture)

Dieudonné Massoma, curé

Publié le 04 décembre 2025

Edito du Curé – dimanche 7 décembre 2025

« Le loup habitera avec l’agneau (…) Sur le nid du cobra, le nourrisson s’amusera » (Is 11, 6.8)

Tels sont les signes qui annoncent « le Nouveau David » dès les premières semaines de l’Avent. Jamais je n’ai entendu une telle vision optimiste proclamée avec autant de conviction. Dans ce texte d’Isaïe, les contraires se touchent, les extrêmes se croisent, les parallèles s’entrecroisent…

De deux choses l’une : ou cette vision du prophète est un conte de fée raconté aux enfants en manque de sommeil, ou c’est une véritable ère nouvelle qui s’inaugure avec la venue du Nouveau David. Pour les premiers auditeurs d’Isaïe, cette vision est d’inspiration divine et donc digne de foi ; surtout qu’elle réconforte un peuple apeuré par l’avancée des Assyriens aux portes de Jérusalem. Leurs prouesses militaires annoncent un siège de la ville et la déportation des populations. Toutes les promesses de Dieu deviendraient alors caduques avec l’exil qui s’annonce. L’histoire du Peuple pourrait basculer, ainsi que son espérance, gage de la fidélité au Dieu de leurs pères.

Les images d’une « harmonie des contraires » ne sont-elles pas le signe de la toute-puissance du Dieu de l’Alliance, un Dieu capable de reprendre en main le destin de ses créatures que le péché a détourné de sa trajectoire initiale ? Ces images du Prophète qui nous paraissent se former à contre-courant constituent l’état originel de la création voulue par Dieu où l’harmonie était le maître mot…

Rappelons-nous que c’est sous la pression de l’exil qu’Isaïe annonce l’avènement d’un rameau qui sort de la souche de Jessé. Configuré à David, ce Rameau prélude les temps messianiques, le temps du « Nouveau David ». Avec le Messie attendu, Emmanuel-avec-nous, commencera alors le temps de la reconquête de ce qui a été disloqué, la restitution de ce qui a été arraché à la création blessée et blasée… La vision du prophète nous renvoie à la Genèse, au Jardin d’Eden où toute la création vivait dans l’harmonie avant l’incursion du péché originel : Adam et Eve vivaient sans savoir qu’ils étaient nus (Gn 2, 25). Leur désobéissance aux ordres de Dieu a changé leur perception innocente des choses. La concupiscence est entrée à l’œuvre et ils ont découvert qu’ils étaient nus. L’exercice de leur libre-arbitre a conduit à une désaffection de l’amour de Dieu. Si l’exil est souvent présenté comme punition de Dieu, elle est aussi la figure d’Adam et Eve hors du Paradis. De l’exil, Dieu déploie sa puissance en raison de sa fidélité.

Une lecture christologique de ce texte d’Isaïe nous montre que le Messie attendu vient restituer à la créature ce que le péché a disloqué: ce que la désobéissance a engendré, le règne de l’obéissance le restaure, ce que le péché de la concupiscence a abîmé dans la création, la grâce le régénère, ce que la loi a posé comme interdit, l’amour l’amène à sa perfection. L’Apôtre Paul dira plus tard : « Frères, vous n’êtes plus sous la loi, mais sous la grâce » (Rm 6,14). En fait, avec les temps nouveaux qui s’annoncent, la nature originelle voulue par Dieu reprend ses droits. Ne l’oublions pas, le serpent n’a commencé à mordre notre talon qu’après la désobéissance de nos proto-parents.  On ne saurait comprendre et vivre le temps de l’Avent, l’attente de Jésus, si on ne situe pas ce texte dans son contexte, celui de la restauration de la création, qui est le dessein éternel du Père !

Avec le temps de l’Avent, nous sommes entrés de plain-pied dans le temps du croisement des lignes parallèles, le temps où les  pseudo-différences  laissent la place à un encastrement sans bavure et à une articulation sans résistance : la loi fait place à la grâce, Jean-Baptiste à Jésus : « Celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales ». La période que la venue du Messie inaugure est digne d’un évènement qu’il faudrait « préparer ». Dieu a commencé d’abord par préparer le Précurseur de son Fils, le Messie attendu. De la conception à la naissance de Jean-Baptiste, tous les événements orientent à une double attitude : l’interrogation et l’émerveillement : « que sera cet enfant ? La main de Dieu est sur lui ! » (Lc 1, 66). Avec cette puissance de Dieu qui agit dans sa vie, Jean-Baptiste souffle sur le peuple en attente de libération « les paroles de feu ». Il annonce le grand retour annoncé sous l’énigme de « Racine de Jessé », l’étendard vers lequel afflueront toutes les nations, celui qui ramène les déportés d’Israël (Is 11, 10-16).

Avec le temps de l’Avent, Dieu projette de tout « réinitialiser ». Le langage de l’informatique nous permet de faire le parallèle et de comprendre la profondeur théologique et catéchétique de ce verbe, « réinitialiser », une procédure de remise à l’état d’usine d’un appareil. Avec l’avènement de son Fils, Dieu reprend tout à zéro. Le Fils vient tout récapituler et donner une orientation nouvelle à la création. L’Avent n’est pas seulement un évènement historique, une attente du Fils de Dieu qui s’est incarné à un instant « t » dans l’histoire de l’humanité. C’est aussi un événement actuel, présent et continuel. La récapitulation associée à la venue du Messie s’opère concrètement et continuellement par et dans le bain du baptême qui suppose la conversion ou initie à la conversion. Si une telle démarche est intérieure, elle requiert aussi des signes visibles, des actes concrets qui nous engagent et certifient notre volonté de nous tourner vers Celui qui vient. Ainsi « se préparer », c’est produire les fruits dignes d’une conversion authentique. St Paul nous conseille quelques attitudes lumineuses : « accueillez-vous mutuellement…, soyez d’accord les uns avec les autres…, rendez gloire à Dieu, par le Christ… ». Jean-Baptiste, avec sa verve, dénonce la cupidité de ceux qui viennent l’écouter : « Engeance de vipère… », une hypocrisie avérée ! Avec le temps de l’Avent, la Promesse annoncée frappe à notre porte, l’Astre d’en haut pointe à l’horizon. Sa lumière éclaire déjà nos cœurs brumeux et les inonde de sa joie. A nous d’accueillir cette lumière et de la communiquer !

« Dieu de puissance et de miséricorde, ne laisse pas les soucis de nos taches présentes entraver la démarche de ceux se hâtent à la rencontre de ton Fils… » (Prière d’ouverture)

Dieudonné Massoma, curé

Publié le 04 décembre 2025

Edito du Curé – dimanche 7 décembre 2025

lelien

« Le loup habitera avec l’agneau (…) Sur le nid du cobra, le nourrisson s’amusera » (Is 11, 6.8)

Tels sont les signes qui annoncent « le Nouveau David » dès les premières semaines de l’Avent. Jamais je n’ai entendu une telle vision optimiste proclamée avec autant de conviction. Dans ce texte d’Isaïe, les contraires se touchent, les extrêmes se croisent, les parallèles s’entrecroisent…

De deux choses l’une : ou cette vision du prophète est un conte de fée raconté aux enfants en manque de sommeil, ou c’est une véritable ère nouvelle qui s’inaugure avec la venue du Nouveau David. Pour les premiers auditeurs d’Isaïe, cette vision est d’inspiration divine et donc digne de foi ; surtout qu’elle réconforte un peuple apeuré par l’avancée des Assyriens aux portes de Jérusalem. Leurs prouesses militaires annoncent un siège de la ville et la déportation des populations. Toutes les promesses de Dieu deviendraient alors caduques avec l’exil qui s’annonce. L’histoire du Peuple pourrait basculer, ainsi que son espérance, gage de la fidélité au Dieu de leurs pères.

Les images d’une « harmonie des contraires » ne sont-elles pas le signe de la toute-puissance du Dieu de l’Alliance, un Dieu capable de reprendre en main le destin de ses créatures que le péché a détourné de sa trajectoire initiale ? Ces images du Prophète qui nous paraissent se former à contre-courant constituent l’état originel de la création voulue par Dieu où l’harmonie était le maître mot…

Rappelons-nous que c’est sous la pression de l’exil qu’Isaïe annonce l’avènement d’un rameau qui sort de la souche de Jessé. Configuré à David, ce Rameau prélude les temps messianiques, le temps du « Nouveau David ». Avec le Messie attendu, Emmanuel-avec-nous, commencera alors le temps de la reconquête de ce qui a été disloqué, la restitution de ce qui a été arraché à la création blessée et blasée… La vision du prophète nous renvoie à la Genèse, au Jardin d’Eden où toute la création vivait dans l’harmonie avant l’incursion du péché originel : Adam et Eve vivaient sans savoir qu’ils étaient nus (Gn 2, 25). Leur désobéissance aux ordres de Dieu a changé leur perception innocente des choses. La concupiscence est entrée à l’œuvre et ils ont découvert qu’ils étaient nus. L’exercice de leur libre-arbitre a conduit à une désaffection de l’amour de Dieu. Si l’exil est souvent présenté comme punition de Dieu, elle est aussi la figure d’Adam et Eve hors du Paradis. De l’exil, Dieu déploie sa puissance en raison de sa fidélité.

Une lecture christologique de ce texte d’Isaïe nous montre que le Messie attendu vient restituer à la créature ce que le péché a disloqué: ce que la désobéissance a engendré, le règne de l’obéissance le restaure, ce que le péché de la concupiscence a abîmé dans la création, la grâce le régénère, ce que la loi a posé comme interdit, l’amour l’amène à sa perfection. L’Apôtre Paul dira plus tard : « Frères, vous n’êtes plus sous la loi, mais sous la grâce » (Rm 6,14). En fait, avec les temps nouveaux qui s’annoncent, la nature originelle voulue par Dieu reprend ses droits. Ne l’oublions pas, le serpent n’a commencé à mordre notre talon qu’après la désobéissance de nos proto-parents.  On ne saurait comprendre et vivre le temps de l’Avent, l’attente de Jésus, si on ne situe pas ce texte dans son contexte, celui de la restauration de la création, qui est le dessein éternel du Père !

Avec le temps de l’Avent, nous sommes entrés de plain-pied dans le temps du croisement des lignes parallèles, le temps où les  pseudo-différences  laissent la place à un encastrement sans bavure et à une articulation sans résistance : la loi fait place à la grâce, Jean-Baptiste à Jésus : « Celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, je ne suis pas digne de défaire la courroie de ses sandales ». La période que la venue du Messie inaugure est digne d’un évènement qu’il faudrait « préparer ». Dieu a commencé d’abord par préparer le Précurseur de son Fils, le Messie attendu. De la conception à la naissance de Jean-Baptiste, tous les événements orientent à une double attitude : l’interrogation et l’émerveillement : « que sera cet enfant ? La main de Dieu est sur lui ! » (Lc 1, 66). Avec cette puissance de Dieu qui agit dans sa vie, Jean-Baptiste souffle sur le peuple en attente de libération « les paroles de feu ». Il annonce le grand retour annoncé sous l’énigme de « Racine de Jessé », l’étendard vers lequel afflueront toutes les nations, celui qui ramène les déportés d’Israël (Is 11, 10-16).

Avec le temps de l’Avent, Dieu projette de tout « réinitialiser ». Le langage de l’informatique nous permet de faire le parallèle et de comprendre la profondeur théologique et catéchétique de ce verbe, « réinitialiser », une procédure de remise à l’état d’usine d’un appareil. Avec l’avènement de son Fils, Dieu reprend tout à zéro. Le Fils vient tout récapituler et donner une orientation nouvelle à la création. L’Avent n’est pas seulement un évènement historique, une attente du Fils de Dieu qui s’est incarné à un instant « t » dans l’histoire de l’humanité. C’est aussi un événement actuel, présent et continuel. La récapitulation associée à la venue du Messie s’opère concrètement et continuellement par et dans le bain du baptême qui suppose la conversion ou initie à la conversion. Si une telle démarche est intérieure, elle requiert aussi des signes visibles, des actes concrets qui nous engagent et certifient notre volonté de nous tourner vers Celui qui vient. Ainsi « se préparer », c’est produire les fruits dignes d’une conversion authentique. St Paul nous conseille quelques attitudes lumineuses : « accueillez-vous mutuellement…, soyez d’accord les uns avec les autres…, rendez gloire à Dieu, par le Christ… ». Jean-Baptiste, avec sa verve, dénonce la cupidité de ceux qui viennent l’écouter : « Engeance de vipère… », une hypocrisie avérée ! Avec le temps de l’Avent, la Promesse annoncée frappe à notre porte, l’Astre d’en haut pointe à l’horizon. Sa lumière éclaire déjà nos cœurs brumeux et les inonde de sa joie. A nous d’accueillir cette lumière et de la communiquer !

« Dieu de puissance et de miséricorde, ne laisse pas les soucis de nos taches présentes entraver la démarche de ceux se hâtent à la rencontre de ton Fils… » (Prière d’ouverture)

Dieudonné Massoma, curé

Dans ce dossier

Publié le 04 décembre 2025