Edito du Curé – dimanche 23 novembre 2025

lelien

« Celui-ci est le Roi des Juifs »

Cet écriteau placé au-dessus de la Croix de Jésus est une expression prophétique de sa mission. Il est écrit en lettres d’or et en trois langues principales les plus usitées en ce temps. En cette solennité du Christ-Roi, c’est l’image du Christ en Croix que l’évangile dresse devant nous. L’écriteau fixé au bois désignait Jésus de Nazareth comme « Rois des Juifs ». St Luc note : « Il y avait au-dessus de lui cette inscription : « Celui-ci est le roi des Juifs » (Luc 23.38). Motif de condamnation ou proclamation de la royauté de Jésus ? De nos jours, sur la plupart des croix de l’Eglise latine (note : Sur les crucifix dans les Églises Orthodoxes, l’inscription n’est pas « INRI », mais « INBI », du grec « Ihsous Nazoraios Basileus ton Ioudaion », Jésus de Nazareth, Roi des Juifs.) figure au-dessus un insigne INRI« Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum » (JESUS DE NAZARETH, LE ROI DES JUIFS). Que signifient ces quatre lettres « INRI » que nous retrouvons sur les croix qui ornent nos églises et nos médaillons ? Au-delà de la traduction littérale, je vous propose de replacer cet écriteau dans son contexte avant de donner une lecture à la lumière des textes liturgiques de la solennité du Christ Roi de l’univers.

Le contexte historique 

En fréquentant églises et lieux de culte, mais aussi en feuilletant des livres d’histoire de l’art montrant des représentations de la Crucifixion, nous est-il arrivé de nous attarder sur la plaque placée en haut de la croix, généralement juste au-dessus de la tête de Jésus ?

Cet écriteau, dans un premier temps, n’a pas d’abord une explication théologique, ni une prérogative de la crucifixion du Christ, ni même une connotation religieuse spécifique. La signification de l’inscription « INRI » sur la croix est à rechercher plutôt dans le droit romain antique, qui prescrivait, en cas de condamnation à mort par crucifixion, une série de règlementations très précises.

Rappelons qu’à l’époque de la Rome républicaine, seuls les esclaves, les prisonniers de guerre et les rebelles étaient exécutés de cette manière. La crucifixion était considérée comme une condamnation particulièrement exécrable, car le corps restait exposé pendant des jours, à la merci du soleil, du mauvais temps et des rapaces. Ensuite, à l’époque impériale, on décida d’appliquer aussi ce type de condamnation également aux hommes libres. Ceux qui étaient condamnés à la crucifixion étaient fouettés de manière brutale avant l’exécution : la flagellation devait considérablement les affaiblir, mais sans les tuer, car la mort devait avoir lieu sur la croix. La crucifixion de Jésus entre dans ce cadre.

Et pour faire en sorte que la condamnation soit une mise en garde pour tous, le juge dictait un « titulus », la motivation de la sentence, qui était gravé sur un panneau en bois ou de terre cuite et suspendu au cou du condamné, avec son prénom. Le « titulus Crucis » était une pratique que les romains avaient mise en place pour que les éventuels rebelles sachent le sort qui les attendait. Dans le cas de Jésus, il est accusé de s’être opposé à César en se déclarant être le Messie. Prétendre porter ce titre était une offense envers l’autorité romaine, passible de mort. La condamnation de Jésus suit donc un cadre juridique bien établi. Me vient en tête cette parole lumineuse de l’Apôtre Paul: « Aucun de ceux qui dirigent ce monde ne l’a connu, car, s’ils l’avaient connu, ils n’auraient jamais crucifié le Seigneur de gloire » (1Cor 2,8).

Le contexte scripturaire 

Comment les évangélistes ont-ils perçu ce « Titulus Crucis » que Pilate avait rédigé ?

L’inscription INRI est reportée différemment dans les quatre évangiles canoniques. Dans l’Évangile de Marc, on lit simplement : « L’inscription indiquant le sujet de sa condamnation portait ces mots : Le roi des Juifs » (Marc 15,26). Matthieu écrit : « Pour indiquer le sujet de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête : Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs ». (Mat 27,37). Dans l’Évangile de Luc, nous lisons: « Il y avait au-dessus de lui cette inscription : Celui-ci est le roi des Juifs » (Luc 23,38).

On peut bien se poser la question. Pourquoi les autorités religieuses juives voulaient-elles faire changer d’avis Pilate sur ce qu’il avait écrit : « INRI » (JESUS DE NAZARETH, LE ROI DES JUIFS) ? Cet écriteau avait une autre tonalité que de simples conventions juridiques, de simples motifs de condamnation.  Et même s’il en était un, le motif n’était plus un vulgaire crime de lèse-majesté, un crime commis contre la personne de « Pilate ».  Ecrit au-dessus de la tête de Jésus, un tel titre, « INRI » et pas n’importe lequel – Jésus est le Roi des rois – était pour les autorités religieuses une profanation contre Dieu. Ce qui, au départ, n’était qu’une sentence de condamnation est devenue un titre inégalable conféré à Jésus sur la Croix.   « INRI », Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum, raison juridique de la crucifixion de Jésus est devenue la plus haute expression de sa royauté. La signature de Pilate : « ce qui est écrit est écrit » est encore une attestation prophétique, une reconnaissance providentielle de la Souveraineté universelle de Jésus. De même que le titre « Roi des Juifs » a été écrit en trois langues, (hébreux, grec, latin, langues universelles de l’époque) de même, toutes nations et toutes langues sont appelées à reconnaitre et à professer Jésus comme Sauveur. C’est ce titre que l’Eglise célèbre au sommet de l’année liturgique, manifestant ainsi la volonté du Père d’établir son Fils, Jésus, « Prêtre éternel et roi de l’univers ». (Préface)

Sa royauté est totalement unie au mystère de la rédemption accompli pleinement sur la Croix où le Christ assume et présente au Père : « un règne de vie et de vérité, règne de grâce et de sainteté, règne de justice, d’amour et de paix » (Préface). Portant les péchés de l’humanité sur le bois de la crois, Jésus est Sauveur apte et volontaire, parfait et complet, unique et éternel. il est véritablement le Fils de Dieu qui a en Lui toute la plénitude de la divinité (Col 2.9). Ce que le centurion, au pied de la croix professe : « Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu » ! (Marc 15.39).

« Seigneur, après avoir reçu le pain de l’immortalité (…). puissions-nous vivre sans fin avec Lui dans le royaume des Cieux » (Prière postcommunion)

 

Père Dieudonné MASSOMA, Curé

Publié le 20 novembre 2025

Edito du Curé – dimanche 23 novembre 2025

« Celui-ci est le Roi des Juifs »

Cet écriteau placé au-dessus de la Croix de Jésus est une expression prophétique de sa mission. Il est écrit en lettres d’or et en trois langues principales les plus usitées en ce temps. En cette solennité du Christ-Roi, c’est l’image du Christ en Croix que l’évangile dresse devant nous. L’écriteau fixé au bois désignait Jésus de Nazareth comme « Rois des Juifs ». St Luc note : « Il y avait au-dessus de lui cette inscription : « Celui-ci est le roi des Juifs » (Luc 23.38). Motif de condamnation ou proclamation de la royauté de Jésus ? De nos jours, sur la plupart des croix de l’Eglise latine (note : Sur les crucifix dans les Églises Orthodoxes, l’inscription n’est pas « INRI », mais « INBI », du grec « Ihsous Nazoraios Basileus ton Ioudaion », Jésus de Nazareth, Roi des Juifs.) figure au-dessus un insigne INRI« Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum » (JESUS DE NAZARETH, LE ROI DES JUIFS). Que signifient ces quatre lettres « INRI » que nous retrouvons sur les croix qui ornent nos églises et nos médaillons ? Au-delà de la traduction littérale, je vous propose de replacer cet écriteau dans son contexte avant de donner une lecture à la lumière des textes liturgiques de la solennité du Christ Roi de l’univers.

Le contexte historique 

En fréquentant églises et lieux de culte, mais aussi en feuilletant des livres d’histoire de l’art montrant des représentations de la Crucifixion, nous est-il arrivé de nous attarder sur la plaque placée en haut de la croix, généralement juste au-dessus de la tête de Jésus ?

Cet écriteau, dans un premier temps, n’a pas d’abord une explication théologique, ni une prérogative de la crucifixion du Christ, ni même une connotation religieuse spécifique. La signification de l’inscription « INRI » sur la croix est à rechercher plutôt dans le droit romain antique, qui prescrivait, en cas de condamnation à mort par crucifixion, une série de règlementations très précises.

Rappelons qu’à l’époque de la Rome républicaine, seuls les esclaves, les prisonniers de guerre et les rebelles étaient exécutés de cette manière. La crucifixion était considérée comme une condamnation particulièrement exécrable, car le corps restait exposé pendant des jours, à la merci du soleil, du mauvais temps et des rapaces. Ensuite, à l’époque impériale, on décida d’appliquer aussi ce type de condamnation également aux hommes libres. Ceux qui étaient condamnés à la crucifixion étaient fouettés de manière brutale avant l’exécution : la flagellation devait considérablement les affaiblir, mais sans les tuer, car la mort devait avoir lieu sur la croix. La crucifixion de Jésus entre dans ce cadre.

Et pour faire en sorte que la condamnation soit une mise en garde pour tous, le juge dictait un « titulus », la motivation de la sentence, qui était gravé sur un panneau en bois ou de terre cuite et suspendu au cou du condamné, avec son prénom. Le « titulus Crucis » était une pratique que les romains avaient mise en place pour que les éventuels rebelles sachent le sort qui les attendait. Dans le cas de Jésus, il est accusé de s’être opposé à César en se déclarant être le Messie. Prétendre porter ce titre était une offense envers l’autorité romaine, passible de mort. La condamnation de Jésus suit donc un cadre juridique bien établi. Me vient en tête cette parole lumineuse de l’Apôtre Paul: « Aucun de ceux qui dirigent ce monde ne l’a connu, car, s’ils l’avaient connu, ils n’auraient jamais crucifié le Seigneur de gloire » (1Cor 2,8).

Le contexte scripturaire 

Comment les évangélistes ont-ils perçu ce « Titulus Crucis » que Pilate avait rédigé ?

L’inscription INRI est reportée différemment dans les quatre évangiles canoniques. Dans l’Évangile de Marc, on lit simplement : « L’inscription indiquant le sujet de sa condamnation portait ces mots : Le roi des Juifs » (Marc 15,26). Matthieu écrit : « Pour indiquer le sujet de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête : Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs ». (Mat 27,37). Dans l’Évangile de Luc, nous lisons: « Il y avait au-dessus de lui cette inscription : Celui-ci est le roi des Juifs » (Luc 23,38).

On peut bien se poser la question. Pourquoi les autorités religieuses juives voulaient-elles faire changer d’avis Pilate sur ce qu’il avait écrit : « INRI » (JESUS DE NAZARETH, LE ROI DES JUIFS) ? Cet écriteau avait une autre tonalité que de simples conventions juridiques, de simples motifs de condamnation.  Et même s’il en était un, le motif n’était plus un vulgaire crime de lèse-majesté, un crime commis contre la personne de « Pilate ».  Ecrit au-dessus de la tête de Jésus, un tel titre, « INRI » et pas n’importe lequel – Jésus est le Roi des rois – était pour les autorités religieuses une profanation contre Dieu. Ce qui, au départ, n’était qu’une sentence de condamnation est devenue un titre inégalable conféré à Jésus sur la Croix.   « INRI », Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum, raison juridique de la crucifixion de Jésus est devenue la plus haute expression de sa royauté. La signature de Pilate : « ce qui est écrit est écrit » est encore une attestation prophétique, une reconnaissance providentielle de la Souveraineté universelle de Jésus. De même que le titre « Roi des Juifs » a été écrit en trois langues, (hébreux, grec, latin, langues universelles de l’époque) de même, toutes nations et toutes langues sont appelées à reconnaitre et à professer Jésus comme Sauveur. C’est ce titre que l’Eglise célèbre au sommet de l’année liturgique, manifestant ainsi la volonté du Père d’établir son Fils, Jésus, « Prêtre éternel et roi de l’univers ». (Préface)

Sa royauté est totalement unie au mystère de la rédemption accompli pleinement sur la Croix où le Christ assume et présente au Père : « un règne de vie et de vérité, règne de grâce et de sainteté, règne de justice, d’amour et de paix » (Préface). Portant les péchés de l’humanité sur le bois de la crois, Jésus est Sauveur apte et volontaire, parfait et complet, unique et éternel. il est véritablement le Fils de Dieu qui a en Lui toute la plénitude de la divinité (Col 2.9). Ce que le centurion, au pied de la croix professe : « Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu » ! (Marc 15.39).

« Seigneur, après avoir reçu le pain de l’immortalité (…). puissions-nous vivre sans fin avec Lui dans le royaume des Cieux » (Prière postcommunion)

 

Père Dieudonné MASSOMA, Curé

Publié le 20 novembre 2025

Edito du Curé – dimanche 23 novembre 2025

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« Celui-ci est le Roi des Juifs »

Cet écriteau placé au-dessus de la Croix de Jésus est une expression prophétique de sa mission. Il est écrit en lettres d’or et en trois langues principales les plus usitées en ce temps. En cette solennité du Christ-Roi, c’est l’image du Christ en Croix que l’évangile dresse devant nous. L’écriteau fixé au bois désignait Jésus de Nazareth comme « Rois des Juifs ». St Luc note : « Il y avait au-dessus de lui cette inscription : « Celui-ci est le roi des Juifs » (Luc 23.38). Motif de condamnation ou proclamation de la royauté de Jésus ? De nos jours, sur la plupart des croix de l’Eglise latine (note : Sur les crucifix dans les Églises Orthodoxes, l’inscription n’est pas « INRI », mais « INBI », du grec « Ihsous Nazoraios Basileus ton Ioudaion », Jésus de Nazareth, Roi des Juifs.) figure au-dessus un insigne INRI« Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum » (JESUS DE NAZARETH, LE ROI DES JUIFS). Que signifient ces quatre lettres « INRI » que nous retrouvons sur les croix qui ornent nos églises et nos médaillons ? Au-delà de la traduction littérale, je vous propose de replacer cet écriteau dans son contexte avant de donner une lecture à la lumière des textes liturgiques de la solennité du Christ Roi de l’univers.

Le contexte historique 

En fréquentant églises et lieux de culte, mais aussi en feuilletant des livres d’histoire de l’art montrant des représentations de la Crucifixion, nous est-il arrivé de nous attarder sur la plaque placée en haut de la croix, généralement juste au-dessus de la tête de Jésus ?

Cet écriteau, dans un premier temps, n’a pas d’abord une explication théologique, ni une prérogative de la crucifixion du Christ, ni même une connotation religieuse spécifique. La signification de l’inscription « INRI » sur la croix est à rechercher plutôt dans le droit romain antique, qui prescrivait, en cas de condamnation à mort par crucifixion, une série de règlementations très précises.

Rappelons qu’à l’époque de la Rome républicaine, seuls les esclaves, les prisonniers de guerre et les rebelles étaient exécutés de cette manière. La crucifixion était considérée comme une condamnation particulièrement exécrable, car le corps restait exposé pendant des jours, à la merci du soleil, du mauvais temps et des rapaces. Ensuite, à l’époque impériale, on décida d’appliquer aussi ce type de condamnation également aux hommes libres. Ceux qui étaient condamnés à la crucifixion étaient fouettés de manière brutale avant l’exécution : la flagellation devait considérablement les affaiblir, mais sans les tuer, car la mort devait avoir lieu sur la croix. La crucifixion de Jésus entre dans ce cadre.

Et pour faire en sorte que la condamnation soit une mise en garde pour tous, le juge dictait un « titulus », la motivation de la sentence, qui était gravé sur un panneau en bois ou de terre cuite et suspendu au cou du condamné, avec son prénom. Le « titulus Crucis » était une pratique que les romains avaient mise en place pour que les éventuels rebelles sachent le sort qui les attendait. Dans le cas de Jésus, il est accusé de s’être opposé à César en se déclarant être le Messie. Prétendre porter ce titre était une offense envers l’autorité romaine, passible de mort. La condamnation de Jésus suit donc un cadre juridique bien établi. Me vient en tête cette parole lumineuse de l’Apôtre Paul: « Aucun de ceux qui dirigent ce monde ne l’a connu, car, s’ils l’avaient connu, ils n’auraient jamais crucifié le Seigneur de gloire » (1Cor 2,8).

Le contexte scripturaire 

Comment les évangélistes ont-ils perçu ce « Titulus Crucis » que Pilate avait rédigé ?

L’inscription INRI est reportée différemment dans les quatre évangiles canoniques. Dans l’Évangile de Marc, on lit simplement : « L’inscription indiquant le sujet de sa condamnation portait ces mots : Le roi des Juifs » (Marc 15,26). Matthieu écrit : « Pour indiquer le sujet de sa condamnation, on écrivit au-dessus de sa tête : Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs ». (Mat 27,37). Dans l’Évangile de Luc, nous lisons: « Il y avait au-dessus de lui cette inscription : Celui-ci est le roi des Juifs » (Luc 23,38).

On peut bien se poser la question. Pourquoi les autorités religieuses juives voulaient-elles faire changer d’avis Pilate sur ce qu’il avait écrit : « INRI » (JESUS DE NAZARETH, LE ROI DES JUIFS) ? Cet écriteau avait une autre tonalité que de simples conventions juridiques, de simples motifs de condamnation.  Et même s’il en était un, le motif n’était plus un vulgaire crime de lèse-majesté, un crime commis contre la personne de « Pilate ».  Ecrit au-dessus de la tête de Jésus, un tel titre, « INRI » et pas n’importe lequel – Jésus est le Roi des rois – était pour les autorités religieuses une profanation contre Dieu. Ce qui, au départ, n’était qu’une sentence de condamnation est devenue un titre inégalable conféré à Jésus sur la Croix.   « INRI », Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum, raison juridique de la crucifixion de Jésus est devenue la plus haute expression de sa royauté. La signature de Pilate : « ce qui est écrit est écrit » est encore une attestation prophétique, une reconnaissance providentielle de la Souveraineté universelle de Jésus. De même que le titre « Roi des Juifs » a été écrit en trois langues, (hébreux, grec, latin, langues universelles de l’époque) de même, toutes nations et toutes langues sont appelées à reconnaitre et à professer Jésus comme Sauveur. C’est ce titre que l’Eglise célèbre au sommet de l’année liturgique, manifestant ainsi la volonté du Père d’établir son Fils, Jésus, « Prêtre éternel et roi de l’univers ». (Préface)

Sa royauté est totalement unie au mystère de la rédemption accompli pleinement sur la Croix où le Christ assume et présente au Père : « un règne de vie et de vérité, règne de grâce et de sainteté, règne de justice, d’amour et de paix » (Préface). Portant les péchés de l’humanité sur le bois de la crois, Jésus est Sauveur apte et volontaire, parfait et complet, unique et éternel. il est véritablement le Fils de Dieu qui a en Lui toute la plénitude de la divinité (Col 2.9). Ce que le centurion, au pied de la croix professe : « Vraiment, cet homme était le Fils de Dieu » ! (Marc 15.39).

« Seigneur, après avoir reçu le pain de l’immortalité (…). puissions-nous vivre sans fin avec Lui dans le royaume des Cieux » (Prière postcommunion)

 

Père Dieudonné MASSOMA, Curé

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Publié le 20 novembre 2025