Edito du Curé – dimanche 8 juin 2025

lelien

L’Esprit vous fait vivre… (Rm 8, 10)

De la Résurrection à la Vigile de Pentecôte, la liturgie oriente les fidèles à vivre pleinement les moments de la gestation de l’Eglise à partir des entrailles de son Epoux et Seigneur, Jésus-Christ. Les cinquante jours qui séparent la résurrection de la Pentecôte constituent les jours du Cénacle où le noyau de l’Eglise constitué des Apôtres et sous le regard maternel de la Vierge Marie attendent « une force d’en Haut » promise par le Christ : « je ne vous laisserai pas orphelin… Vous recevrez une force ». Avant la naissance de Jésus à Noël, la liturgie a prévu un temps qu’on appelle « adventus ». C’est le temps d’attente de l’avènement du Messie dans notre monde. C’est un temps annoncé par les prophètes, et tout le peuple d’Israël secoué par les paroles du Précurseur, Jean-Baptiste, convergeait vers le désert pour se faire baptiser et être dans de meilleures dispositions pour accueillir Celui qui vient. Quand les temps furent accomplis, Dieu a soufflé son Esprit depuis les nuées du ciel pour venir préparer le site, le réceptacle (la Vierge Marie) – que Lui-même avait choisi depuis toujours – qui accueillerait son Fils.

Qu’en est-il de la naissance de l’Eglise ? Quelle préparation et quelle attente ? Et d’ailleurs, peut-on parler de la naissance de l’Eglise à la Pentecôte ? Question que la Théologienne Odile Flichy a revisitée. Pour elle, la Pentecôte est le symbole fort de la naissance de l’Eglise. Au-delà de la commémoration de l’Esprit-Saint descendu sur les Apôtres, la Pentecôte marque le point de départ de l’évangélisation, et donc de l’Eglise, selon la recommandation de Jésus : « Allez dans le monde entier, faites des disciples. Baptisez-les au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » (Mt 28 19). L’Eglise a une émanation pascale. Elle découle de cet évènement fondateur du christianisme. Elle est héritière de la Pâque du Seigneur dont elle a reçu mission de témoigner et d’actualiser dans tous les âges. Et la Pentecôte ouvre une nouvelle ère du témoignage pascal à travers : l’annonce de l’Evangile, l’administration des Sacrements, la communion fraternelle…

Parler de la naissance de l’Eglise est une autre manière d’affirmer l’Alliance intrinsèque qui unit le Christ à l’Eglise. La naissance de l’Eglise – si je peux oser cette expression – ne marque pas une « scission » du cordon ombilical à l’instar de la naissance du nouveau-né avec sa mère, ni ne pose un point final comme sur un projet conçu, inauguré, réalisé et achevé. Sa naissance signe un nouveau départ, une continuité d’action : « il vous fera souvenir tout ce que je vous ai dit » (Jn 14,26)

Si, à juste titre, l’Eglise est déjà en profil dans l’appel des premiers Apôtres au bord du Lac (Luc 5, 1-11) ou dans le premier essai d’envoi en mission des 72 Disciples, à la Pentecôte, elle prend corps et inaugure son véritable déploiement, sans la présence physique de Jésus. La recommandation de Jésus de faire les disciples dans toutes les nations devient effective à la Pentecôte. Ici, le noyau de l’Eglise s’est éclaté et a propulsé les graines à travers champs et prairies. Luc note que la descente du Saint-Esprit sur la maison qui abritait les Apôtres fut violente : une dynamique, une force puissante et explosive.  Remplis de cette force du Ciel, les Apôtres sortirent et se mirent à parler d’autres langues. La peur change de camp. L’Esprit-Saint met les Apôtres en mouvement jusqu’à nos jours réaffirmant ainsi les paroles de Jésus : « je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,20)

Depuis l’Ascension, les Apôtres avec la Vierge Marie, les yeux tournés au ciel attendaient impatiemment cette « force venue d’en Haut ». Au Cénacle, l’attente devient anxieuse. La force de propulsion vient d’en Haut. Le temps de la gestation arrive à son terme. C’est cette force qui déclenche la naissance de l’Eglise, sacrement du salut pour tous les peuples. À la Pentecôte, ayant remis l’Esprit sur la croix, Jésus Christ répand maintenant son Esprit sur l’Eglise, comme une force qui va faire des baptisés ses témoins de par le monde entier (Ac 1,8). Tout au long des Actes des Apôtres, on voit l’Esprit à l’œuvre, la Parole qui se répand et l’Église qui ne cesser de s’enrichir de nouveaux membres, en dépit des tensions internes ou externes. C’est ce Souffle du renouveau qui réveille le feu de la foi qui couve dans les cœurs des catéchumènes qui demandent le baptême. La Pentecôte de l’Eglise n’est pas ponctuelle, elle est comme une irruption volcanique qui n’a pas besoin du chronogramme des géologues. L’Esprit-Saint est comme le vent qui « souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit ». (Jean 3, 8) !

Fêter la naissance de l’Eglise, c’est méditer sur l’action de l’Esprit-Saint dans la vie de l’Eglise et la continuité de l’œuvre rédemptrice inaugurée par le Christ. Son Action est de vivifier l’Eglise et tous les baptisés. L’Esprit-Saint vous fait vivre…

D’expérience, aucune naissance n’est figée ! C’est un projet d’avenir et pour l’a-venir… L’Eglise fondée par le Christ s’inscrit dans ce dessein de régénération. Sa Jeunesse tire sa source du Christ et de son Souffle vivifiant ! A son tour, elle rajeunit tous ceux qui embrassent le Christ à travers l’annonce et le témoignage. L’Eglise qui prend sa genèse dans le mystère de Pentecôte n’est pas limitée à la structure visible de l’Eglise, elle a ses racines dans le cœur de la Trinité qui la nourrit de sa sève. Unie au Christ, l’Eglise est une structure visible et invisible, une structure dans le temps, mais qui dépasse le temps, une structure humaine et divine…

Ceci renforce notre profession de foi : « Je crois en l’Esprit-Saint, à la Sainte Eglise catholique… ». On croit en une Eglise qui vit du souffle du Saint-Esprit.

Seigneur, c’est ton Esprit qui, au commencement de l’Eglise, a donné à tous les peuples la connaissance du vrai Dieu, a rassemblé les diverses langues dans la confession d’une seule foi (Préface Pentecôte). Accorde à ton Eglise d’avancer libre et confiante vers le matin de sa Pâque.

 

Père DIEUDONNE MASSOMA, Curé

Publié le 05 juin 2025

Edito du Curé – dimanche 8 juin 2025

L’Esprit vous fait vivre… (Rm 8, 10)

De la Résurrection à la Vigile de Pentecôte, la liturgie oriente les fidèles à vivre pleinement les moments de la gestation de l’Eglise à partir des entrailles de son Epoux et Seigneur, Jésus-Christ. Les cinquante jours qui séparent la résurrection de la Pentecôte constituent les jours du Cénacle où le noyau de l’Eglise constitué des Apôtres et sous le regard maternel de la Vierge Marie attendent « une force d’en Haut » promise par le Christ : « je ne vous laisserai pas orphelin… Vous recevrez une force ». Avant la naissance de Jésus à Noël, la liturgie a prévu un temps qu’on appelle « adventus ». C’est le temps d’attente de l’avènement du Messie dans notre monde. C’est un temps annoncé par les prophètes, et tout le peuple d’Israël secoué par les paroles du Précurseur, Jean-Baptiste, convergeait vers le désert pour se faire baptiser et être dans de meilleures dispositions pour accueillir Celui qui vient. Quand les temps furent accomplis, Dieu a soufflé son Esprit depuis les nuées du ciel pour venir préparer le site, le réceptacle (la Vierge Marie) – que Lui-même avait choisi depuis toujours – qui accueillerait son Fils.

Qu’en est-il de la naissance de l’Eglise ? Quelle préparation et quelle attente ? Et d’ailleurs, peut-on parler de la naissance de l’Eglise à la Pentecôte ? Question que la Théologienne Odile Flichy a revisitée. Pour elle, la Pentecôte est le symbole fort de la naissance de l’Eglise. Au-delà de la commémoration de l’Esprit-Saint descendu sur les Apôtres, la Pentecôte marque le point de départ de l’évangélisation, et donc de l’Eglise, selon la recommandation de Jésus : « Allez dans le monde entier, faites des disciples. Baptisez-les au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » (Mt 28 19). L’Eglise a une émanation pascale. Elle découle de cet évènement fondateur du christianisme. Elle est héritière de la Pâque du Seigneur dont elle a reçu mission de témoigner et d’actualiser dans tous les âges. Et la Pentecôte ouvre une nouvelle ère du témoignage pascal à travers : l’annonce de l’Evangile, l’administration des Sacrements, la communion fraternelle…

Parler de la naissance de l’Eglise est une autre manière d’affirmer l’Alliance intrinsèque qui unit le Christ à l’Eglise. La naissance de l’Eglise – si je peux oser cette expression – ne marque pas une « scission » du cordon ombilical à l’instar de la naissance du nouveau-né avec sa mère, ni ne pose un point final comme sur un projet conçu, inauguré, réalisé et achevé. Sa naissance signe un nouveau départ, une continuité d’action : « il vous fera souvenir tout ce que je vous ai dit » (Jn 14,26)

Si, à juste titre, l’Eglise est déjà en profil dans l’appel des premiers Apôtres au bord du Lac (Luc 5, 1-11) ou dans le premier essai d’envoi en mission des 72 Disciples, à la Pentecôte, elle prend corps et inaugure son véritable déploiement, sans la présence physique de Jésus. La recommandation de Jésus de faire les disciples dans toutes les nations devient effective à la Pentecôte. Ici, le noyau de l’Eglise s’est éclaté et a propulsé les graines à travers champs et prairies. Luc note que la descente du Saint-Esprit sur la maison qui abritait les Apôtres fut violente : une dynamique, une force puissante et explosive.  Remplis de cette force du Ciel, les Apôtres sortirent et se mirent à parler d’autres langues. La peur change de camp. L’Esprit-Saint met les Apôtres en mouvement jusqu’à nos jours réaffirmant ainsi les paroles de Jésus : « je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,20)

Depuis l’Ascension, les Apôtres avec la Vierge Marie, les yeux tournés au ciel attendaient impatiemment cette « force venue d’en Haut ». Au Cénacle, l’attente devient anxieuse. La force de propulsion vient d’en Haut. Le temps de la gestation arrive à son terme. C’est cette force qui déclenche la naissance de l’Eglise, sacrement du salut pour tous les peuples. À la Pentecôte, ayant remis l’Esprit sur la croix, Jésus Christ répand maintenant son Esprit sur l’Eglise, comme une force qui va faire des baptisés ses témoins de par le monde entier (Ac 1,8). Tout au long des Actes des Apôtres, on voit l’Esprit à l’œuvre, la Parole qui se répand et l’Église qui ne cesser de s’enrichir de nouveaux membres, en dépit des tensions internes ou externes. C’est ce Souffle du renouveau qui réveille le feu de la foi qui couve dans les cœurs des catéchumènes qui demandent le baptême. La Pentecôte de l’Eglise n’est pas ponctuelle, elle est comme une irruption volcanique qui n’a pas besoin du chronogramme des géologues. L’Esprit-Saint est comme le vent qui « souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit ». (Jean 3, 8) !

Fêter la naissance de l’Eglise, c’est méditer sur l’action de l’Esprit-Saint dans la vie de l’Eglise et la continuité de l’œuvre rédemptrice inaugurée par le Christ. Son Action est de vivifier l’Eglise et tous les baptisés. L’Esprit-Saint vous fait vivre…

D’expérience, aucune naissance n’est figée ! C’est un projet d’avenir et pour l’a-venir… L’Eglise fondée par le Christ s’inscrit dans ce dessein de régénération. Sa Jeunesse tire sa source du Christ et de son Souffle vivifiant ! A son tour, elle rajeunit tous ceux qui embrassent le Christ à travers l’annonce et le témoignage. L’Eglise qui prend sa genèse dans le mystère de Pentecôte n’est pas limitée à la structure visible de l’Eglise, elle a ses racines dans le cœur de la Trinité qui la nourrit de sa sève. Unie au Christ, l’Eglise est une structure visible et invisible, une structure dans le temps, mais qui dépasse le temps, une structure humaine et divine…

Ceci renforce notre profession de foi : « Je crois en l’Esprit-Saint, à la Sainte Eglise catholique… ». On croit en une Eglise qui vit du souffle du Saint-Esprit.

Seigneur, c’est ton Esprit qui, au commencement de l’Eglise, a donné à tous les peuples la connaissance du vrai Dieu, a rassemblé les diverses langues dans la confession d’une seule foi (Préface Pentecôte). Accorde à ton Eglise d’avancer libre et confiante vers le matin de sa Pâque.

 

Père DIEUDONNE MASSOMA, Curé

Publié le 05 juin 2025

Edito du Curé – dimanche 8 juin 2025

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L’Esprit vous fait vivre… (Rm 8, 10)

De la Résurrection à la Vigile de Pentecôte, la liturgie oriente les fidèles à vivre pleinement les moments de la gestation de l’Eglise à partir des entrailles de son Epoux et Seigneur, Jésus-Christ. Les cinquante jours qui séparent la résurrection de la Pentecôte constituent les jours du Cénacle où le noyau de l’Eglise constitué des Apôtres et sous le regard maternel de la Vierge Marie attendent « une force d’en Haut » promise par le Christ : « je ne vous laisserai pas orphelin… Vous recevrez une force ». Avant la naissance de Jésus à Noël, la liturgie a prévu un temps qu’on appelle « adventus ». C’est le temps d’attente de l’avènement du Messie dans notre monde. C’est un temps annoncé par les prophètes, et tout le peuple d’Israël secoué par les paroles du Précurseur, Jean-Baptiste, convergeait vers le désert pour se faire baptiser et être dans de meilleures dispositions pour accueillir Celui qui vient. Quand les temps furent accomplis, Dieu a soufflé son Esprit depuis les nuées du ciel pour venir préparer le site, le réceptacle (la Vierge Marie) – que Lui-même avait choisi depuis toujours – qui accueillerait son Fils.

Qu’en est-il de la naissance de l’Eglise ? Quelle préparation et quelle attente ? Et d’ailleurs, peut-on parler de la naissance de l’Eglise à la Pentecôte ? Question que la Théologienne Odile Flichy a revisitée. Pour elle, la Pentecôte est le symbole fort de la naissance de l’Eglise. Au-delà de la commémoration de l’Esprit-Saint descendu sur les Apôtres, la Pentecôte marque le point de départ de l’évangélisation, et donc de l’Eglise, selon la recommandation de Jésus : « Allez dans le monde entier, faites des disciples. Baptisez-les au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » (Mt 28 19). L’Eglise a une émanation pascale. Elle découle de cet évènement fondateur du christianisme. Elle est héritière de la Pâque du Seigneur dont elle a reçu mission de témoigner et d’actualiser dans tous les âges. Et la Pentecôte ouvre une nouvelle ère du témoignage pascal à travers : l’annonce de l’Evangile, l’administration des Sacrements, la communion fraternelle…

Parler de la naissance de l’Eglise est une autre manière d’affirmer l’Alliance intrinsèque qui unit le Christ à l’Eglise. La naissance de l’Eglise – si je peux oser cette expression – ne marque pas une « scission » du cordon ombilical à l’instar de la naissance du nouveau-né avec sa mère, ni ne pose un point final comme sur un projet conçu, inauguré, réalisé et achevé. Sa naissance signe un nouveau départ, une continuité d’action : « il vous fera souvenir tout ce que je vous ai dit » (Jn 14,26)

Si, à juste titre, l’Eglise est déjà en profil dans l’appel des premiers Apôtres au bord du Lac (Luc 5, 1-11) ou dans le premier essai d’envoi en mission des 72 Disciples, à la Pentecôte, elle prend corps et inaugure son véritable déploiement, sans la présence physique de Jésus. La recommandation de Jésus de faire les disciples dans toutes les nations devient effective à la Pentecôte. Ici, le noyau de l’Eglise s’est éclaté et a propulsé les graines à travers champs et prairies. Luc note que la descente du Saint-Esprit sur la maison qui abritait les Apôtres fut violente : une dynamique, une force puissante et explosive.  Remplis de cette force du Ciel, les Apôtres sortirent et se mirent à parler d’autres langues. La peur change de camp. L’Esprit-Saint met les Apôtres en mouvement jusqu’à nos jours réaffirmant ainsi les paroles de Jésus : « je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28,20)

Depuis l’Ascension, les Apôtres avec la Vierge Marie, les yeux tournés au ciel attendaient impatiemment cette « force venue d’en Haut ». Au Cénacle, l’attente devient anxieuse. La force de propulsion vient d’en Haut. Le temps de la gestation arrive à son terme. C’est cette force qui déclenche la naissance de l’Eglise, sacrement du salut pour tous les peuples. À la Pentecôte, ayant remis l’Esprit sur la croix, Jésus Christ répand maintenant son Esprit sur l’Eglise, comme une force qui va faire des baptisés ses témoins de par le monde entier (Ac 1,8). Tout au long des Actes des Apôtres, on voit l’Esprit à l’œuvre, la Parole qui se répand et l’Église qui ne cesser de s’enrichir de nouveaux membres, en dépit des tensions internes ou externes. C’est ce Souffle du renouveau qui réveille le feu de la foi qui couve dans les cœurs des catéchumènes qui demandent le baptême. La Pentecôte de l’Eglise n’est pas ponctuelle, elle est comme une irruption volcanique qui n’a pas besoin du chronogramme des géologues. L’Esprit-Saint est comme le vent qui « souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit ». (Jean 3, 8) !

Fêter la naissance de l’Eglise, c’est méditer sur l’action de l’Esprit-Saint dans la vie de l’Eglise et la continuité de l’œuvre rédemptrice inaugurée par le Christ. Son Action est de vivifier l’Eglise et tous les baptisés. L’Esprit-Saint vous fait vivre…

D’expérience, aucune naissance n’est figée ! C’est un projet d’avenir et pour l’a-venir… L’Eglise fondée par le Christ s’inscrit dans ce dessein de régénération. Sa Jeunesse tire sa source du Christ et de son Souffle vivifiant ! A son tour, elle rajeunit tous ceux qui embrassent le Christ à travers l’annonce et le témoignage. L’Eglise qui prend sa genèse dans le mystère de Pentecôte n’est pas limitée à la structure visible de l’Eglise, elle a ses racines dans le cœur de la Trinité qui la nourrit de sa sève. Unie au Christ, l’Eglise est une structure visible et invisible, une structure dans le temps, mais qui dépasse le temps, une structure humaine et divine…

Ceci renforce notre profession de foi : « Je crois en l’Esprit-Saint, à la Sainte Eglise catholique… ». On croit en une Eglise qui vit du souffle du Saint-Esprit.

Seigneur, c’est ton Esprit qui, au commencement de l’Eglise, a donné à tous les peuples la connaissance du vrai Dieu, a rassemblé les diverses langues dans la confession d’une seule foi (Préface Pentecôte). Accorde à ton Eglise d’avancer libre et confiante vers le matin de sa Pâque.

 

Père DIEUDONNE MASSOMA, Curé

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Publié le 05 juin 2025